LA FERME DES ANIMAUX
d'après George Orwell
Théâtre et théâtre d’objet
Librement inspiré de l'oeuvre de George Orwell
Tout public, à partir de 8 ans
Durée : 50 mins
Création collective 2021
Direction artistique, écriture, jeu : Nicolas Luboz
Mise en scène, écriture, création sonore : Manuel Diaz
Écriture, jeu : Sara Charrier
Scénographie, accessoires : Federica Buffoli
Création lumières : Flora Cariven
Fabrication masques : Charlène Dubreton
Production, administration: Onie Le Génie / Delphine Le Calvez
Production, diffusion, coordination, contact: Véronique Fourt
Graphisme affiche et plaquette : Fabien Catalano (studio-studio.org)
Graphisme dossier : Sophie Doléans
Crédit photos: Léo Arcangeli
Teaser : Dario Sajeva
Avec le soutien financier de : la Direction Régionale des Affaires Culturelles Occitanie, la Région Occitanie, le Département de la Haute-Garonne.
Ce spectacle reçoit le soutien d'Occitanie en scène dans le cadre de son accompagnement au Collectif En Jeux. Ce spectacle est co-produit par les membres du Collectif En jeux .
Co-productions : Collectif En jeux - Théâtre du Grand-Rond (Le Tracteur) - Festival Marionnettissimo - MIMA (Mirepoix) - Bouillon Cube (Causse de la Selle)- ARTO, Saison au Kiwi et en itinérance (Festival de rue de Ramonville)
Partenaires : salle La Négrette-Communauté de communes Grand Sud Tarn & Garonne (Labastide St Pierre), Théâtre de l'Usine (Saint Céré), Centre Henri Desbals (Toulouse), Théâtre Antonin Artaud (Gaillac), Abbaye de Sorèze, Théâtre Olympe de Gouges (Montauban), centre culturel Le Kiwi (Ramonville St-Agne), Théâtre de la Maison du Peuple de Millau, Théatre Molière Sète Scène Nationale Archipel de Thau
Notre première création (Mon prof est un troll, 2017), abordait déjà la question de la tyrannie et racontait métaphoriquement la mise en place d'un régime totalitaire. Pour notre nouvelle création, La Ferme des Animaux de George Orwell nous est apparu comme le texte idéal. Cette fable dystopique, de par son caractère universel, vient toucher précisément à l’endroit que nous souhaitions questionner : l’être humain face au pouvoir.
En transposant les questions politiques dans le monde animal, Orwell garantit l’universalité et l’intemporalité de son sujet. Comme dans les fables de La Fontaine, il utilise les animaux pour nous parler de nous. Quand il écrit ce roman en 1945, Orwell en fait clairement une satire de la révolution russe et de l’arrivée de Staline au pouvoir. Mais par sa puissance métaphorique, il raconte plus largement l’histoire de toutes les révolutions passées et à venir.
Cette fable nous projette au cœur même d'une révolution et de son lendemain. Elle ouvre ainsi tous les questionnements que pose le pouvoir : comment s'organise la vie en société quand il n'y a plus de chefs ? Qui prend les décisions ? Peut-on décider à plusieurs ? Pourquoi ce nouvel équilibre est si fragile ?
Mais aussi elle permet de nous demander ce qui se joue à l’intérieur d’une personne ou d’un groupe de personnes exposés au pouvoir : comment se peut-il que des gens ayant mené une révolution contre leurs maîtres puissent devenir comme eux ? Pourquoi finissent-ils tôt ou tard par s'octroyer des privilèges ? Comment les processus de domination se mettent en place ?
Raconter le monde à l'endroit où il nous percute de plein fouet. À l'heure où les esprits s'échauffent et où il devient si difficile de cultiver une pensée cohérente, il nous semble pertinent de partager ces questions avec le jeune public afin de disséquer avec eux·elles les mécanismes du pouvoir et les rapports de force qui constituent la vie en société.
Nous ne connaissons pas pour cela de meilleur outil que le spectacle vivant qui nous offre l'espace d'un temps commun, matière à penser, à re-penser, à échanger et à se réinventer ensemble.
« Pour raconter notre histoire nous avons choisi un univers de cuisine de campagne. Une table, un buffet, des bottes de paille, des cagettes. Sur les étagères des objets du quotidien dorment encore. Un narrateur et une narratrice entrent pour raconter l'histoire. Les objets s'animent, sortent du buffet, des assemblées s'improvisent sur la table qui se transforme également en champ de bataille. Les bottes de paille se retournent, se coiffent de cagettes et donnent naissance à des tribunes pour des débats politiques enflammés. On s'active, on s'organise, on réfléchit ensemble. La Ferme des Animaux ouvre ses portes ! »